Adrien Mabire, jeune et talentueux cornettiste et chef de l’ensemble La Guilde des Mercenaires nous invite à un voyage. Il a construit son programme en imaginant un groupe de musiciens français recrutés pour aller jouer à Venise pendant un office à Saint-Marc. Ils joueront d’abord des pièces profanes d’Adrian Willaert. Ils entreront ensuite dans l’édifice pour le début de l’office et y interpréteront des œuvres de Giovanni Gabrieli (1557-1612). La cérémonie s’achèvera avec un superbe magnificat en une partie de Claudio Merulo (1533-1604). Le programme montre la genèse des grandes pièces à double-chœurs, art typiquement italien, en restituant cette musique dans sa forme originelle où voix et instruments sont mêlés.
Vidéo
Violaine Le Chenadec : soprano
Anaïs Bertrand : mezzo-soprano
Marnix de Cat : contre-ténor
Marc Mauillon : baryton
Ronan Airault : baryton-basse
Marc Busnel : basse
Cyrille Métivier : cornet
Juan Gonzalez Martinez : sacqueboute
Wim Becu : sacqueboute
Jean-Luc Ho : orgue
Adrien Mabire : cornets, flûtes et direction
Trionfi Sacri
Condottiere francesi in Venezia
Concerto per due cori overo insieme
Prologo :
Fanfare pour les mercenaires
Adrian Willaert (1490-1562)
Le dur travail
De retourner mon amy
Roland de Lassus (1532-1594)
Lucescit jam o socii
Divinum Officium :
Giovanni Gabrieli (1557-1612)
Toccata del primo tono per organo
Domine exaudi a 10
Inclina Domine a 6
Deus, deus meus a 10
Canzon pripi toni a 4
O magnum mysterium a 10
Toccata organum
Exaudi Domine a 7
Canzon la Spiritata a 4
Beata es virgo maria a 6
Canzon per sonare primi toni
Ego Dixi a 7
Surrexit pastor bonus a 10
Toccata organum
Jubilate deo a 8
Claudio Merulo (1533 – 1604)
Magnificat
L’histoire enseignée dans les écoles montre que François 1er serait revenu, tel un explorateur, d’Italie avec l’art de la Renaissance. 1515, et la bataille de Marignan serait donc la date butoir entre le Moyen-âge, et l’époque Renaissance. A en croire cette facilité historique, l’Italie serait donc l’unique berceau de la Renaissance. Si l’on s’attarde un peu plus sur cette période, on s’aperçoit que ce constat demeure réducteur. En réalité, les différentes cours d’Europe pratiquaient déjà les échanges culturels et artistiques. Le nord de l’Italie en général, et Venise en particulier sont le centre de toutes les attentions.
Pour illustrer nos propos, il suffit de regarder parmi les différents maîtres de chapelle de la Basilique San Marco de Venise, où l’on trouve la nomination d’Adrian Willaert en 1527, et qui, né à Brugges vers 1490, mourra à Venise en 1562.
Si l’on sait, par les écrits qui nous sont parvenus, que les compositeurs voyageaient beaucoup, il en était de même pour les musiciens de manière générale. Peu de musiciens sont restés dans leur ville d’origine, et c’est le cas de Giovanni Gabrieli, né en 1557 à Venise, et mort le 12 août 1612 dans la même ville. Il ne quitte Venise que pour aller étudier avec Roland de Lassus à Munich. A la même époque, la peste ravage Venise, et Giovanni est envoyé par son oncle afin de le protéger et de l’instruire dans le même temps.
Pour ce concert, nous serons un groupe de musiciens français recrutés et allant à Venise pour l’office. Nous jouerons d’abord des pièces profanes d’Adrian Willaert en français, puis les musiciens entreront dans l’édifice pour l’office. Avant de reprendre le poste de son oncle Andrea, Giovanni fut l’assistant de Claudio Merulo, titulaire du grand orgue de San Marco (Andrea tenez le second). Aussi, nous finirons l’office avec un magnificat en une partie de Claudio Merulo.
Ce programme, bien que basé sur les œuvres de jeunesse de Gabrieli, montre la genèse des grandes pièces à double chœurs, art typiquement Italien, tout en conservant l’objectif de restituer cette musique dans sa forme originelle, ou voix et instruments sont mélangés.
La Guilde des Mercenaires est un ensemble de musique ancienne fondé par le cornettiste Adrien Mabire. Regroupant des artistes ayant les mêmes affinités, l’ensemble prend ce nom de « Guilde » pour définir ces musiciens venus de différents horizons mettant en commun leurs connaissances pour interpréter la musique du 17e siècle.
Ayant la volonté de faire sonner au maximum de leurs possibilités les «hauts instruments», le cornet d’Adrien Mabire est reconnu comme ayant une image sonore large et puissante, bien que celui-ci puisse aussi jouer doux tel un «clavecin fermé» (Artusi, 1628).
L’ensemble s’attache donc à jouer ce répertoire dans un résultat emballé et virtuose. La marque de fabrique de La Guilde est celle d’un ensemble entretenant l’héritage légué par les musiciens de l’époque du Seicento, tout en prenant en compte les spécificités de notre temps. Il est primordial pour l’ensemble d’apporter au public cette musique non pas comme sur un présentoir, mais comme un moment d’exaltation.
Bien que l’on considère le cornet, la sacqueboute ou la dulciane comme des instruments de musique « ancienne », La Guilde les considère comme des instruments de musique de façon générale. Parfois en formation d’instrumentistes pure, elle est le plus souvent associée aux voix, car comme le disait Dalla Casa : «De tous les instruments, le plus excellent est le cornet pour imiter la voix humaine. Cet instrument peut jouer piano et forte dans toutes les sortes de tonalité, juste comme la voix. »
Né au sein d’une famille musicienne de Caen, Adrien Mabire suit un cursus classique en trompette moderne auprès de Stéphane Bellanger.
Attiré par la musique ancienne, sa rencontre avec Hervé Andéol le pousse à la découverte des instruments anciens à vents qu’il étudie avec Serge Delmas et Jean Tubéry (cornet à bouquin), Jean-François Madeuf (trompette naturelle) et Elsa Franck (flûte à bec).
Il participe pendant plusieurs années aux productions de différents ensembles tels qu’Artaserse (Dir. P. Jaroussky), Oltremontano (Dir. W. Becu), Ricercar Consort (Dir. P. Pierlot), Correspondances (Dir. S. Daucé), L’Orchestre des Champs Elysées, Collegium Vocale (Dir. P. Herreweghe), Anima Eterna (Dir. J. van Immersel), Le Poème Harmonique (Dir. V. Dumestre), Concerto Italiano (Dir. R. Alessandrini), Le Concert Spirituel (Dir. H. Niquet)…
Pour sa discographie au sein de différents ensembles, notons Les Sacrae Symphoniae de Gabrieli avec Oltremontano, Le Ballet Royal de la Nuit avec Correspondances, Son of England avec Le Poème Harmonique, la Messe pour la naissance de Louis XIV avec le Galilei Consort, Benevolo avec le Concert spirituel…
En dehors de ses activités d’artiste, il enseigne le cornet à bouquin et la trompette baroque dans différentes académies et institutions internationales.
En savoir plus :
Après des études de chant au CRR de Rennes et une Licence de Musicologie, Violaine Le Chenadec intègre en 2009 le CNSMD de Lyon où elle étudie le chant dans la classe de Brian Parsons et d’Isabelle Germain. En juin 2013, elle obtient son grade de Master en Voix avec la mention Très Bien.
Sur scène, elle interprète le rôle de Fanny dans La Cambiale di Matrimonio de Rossini et celui d’Adèle dans Die Fledermaus de J. Strauss dans le cadre des soirées lyriques du CNSMDL. Elle chante sur les scènes de l’Opéra de Rouen, du Théâtre Royal de Versailles, ou de l’opéra de Rennes les rôles de Barberine dans Les Noces de Figaro de Mozart, de Gretel dans Hansel und Gretel de Humperdinck (2012) et de Sœur Constance dans les Dialogues des Carmélites de Poulenc (2014). Elle chante aussi la Seconde Grâce dans l’Orfeo de Rossi avec Raphaël Pichon (Opéra de Nancy, Opéra Royal de Versailles).
Elle chante régulièrement avec les ensembles Correspondances (Dir. Sébastien Daucé), Pygmalion (Dir. Raphaël Pichon), Mélisme(s) (Dir. Gildas Pungier), Les Surprises (Dir. Louis Noël Bestion De Camboulas), le Concert spirituel (Dir. Hervé Niquet), Les Concerts de L’Hostel Dieu (Dir. Franck-Emmanuel Comte) ou encore Concerto Soave (Dir. Jean-Marc Aymes).
On l’entend également dans le répertoire d’oratorio ; elle chante L’Amour Divin dans la Conversionne di Maddalena de Bononcini auprès de María Christina Kiehr au Festival Mars en Baroque à Marseille (2014) et au Festival des Arts Renaissants de Toulouse (2015). Elle chante soprano dans le Te Deum de Mendelssohn à la 46e édition du Festival de la Chaise-Dieu. En 2011, elle chante les airs de soprano du Gloria de Vivaldi avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne. En octobre 2014, elle chante Gabriel et Ève dans la Création de Haydn avec L’ensemble Mélisme(s) et Aventi (Festival de Lanvellec et du Trégor, Opéra de Rennes), et en août 2015 au Festival de la Chaise-Dieu.
Lors de ses récitals, elle est accompagnée par Amandine Duchênes, pianiste, avec qui elle forme depuis leur entrée au Conservatoire Supérieur Musique de Lyon, un duo inspiré par l’amour du répertoire de la mélodie.
Parallèlement à une Licence de Sociologie, Anaïs Bertrand étudie le chant à la Maîtrise Notre-Dame de Paris puis au CNSMD avec Valérie Guillorit puis à la Hochschule de Leipzig avec Regina Werner. En 2018, elle remporte le premier prix du Concours de chant baroque de Froville. Musicienne sensible, elle se nourrit de toutes les formes d’expression que lui offre le répertoire vocal : du chant grégorien à la musique contemporaine, ou encore de la polyphonie à l’art lyrique. Anaïs s’engage ainsi auprès de différents ensembles tels que l’Ensemble Vocal de Notre Dame de Paris (Sylvain Dieudonné), l’Ensemble Correspondances (Sébastien Daucé), l’Ensemble Maja (Bianca Chillemi), l’Ensemble Aedes (Mathieu Romano), ou encore l’Ensemble Marguerite Louise (Gaétan Jarry). Elle a aussi l’occasion de chanter avec l’Ensemble Pygmalion (Raphaël Pichon), l’Ensemble Europa Barocca (Simon-Pierre Bestion de Camboulas) et Le Concert Spirituel (Hervé Niquet).
Tant dans la valorisation du répertoire actuel que dans la création, Anaïs est attachée à faire vivre la musique de notre époque. Elle a eu la chance de collaborer avec des compositeurs tels que Philippe Hersant, Graciane Finzi, Caroline Marçot, George Benjamin et a chanté sous la direction de Bruno Mantovani. En duo avec le pianiste et compositeur Fabien Touchard, elle travaille sur ses différentes créations. Membre fondateur de l’ensemble Lunaris fondé en 2008 autour de trois voix et une viole de gambe, elle co-crée des concerts originaux mêlant répertoires anciens et créations : Raphaël Mas, Fabien Touchard et Christophe Looten (disque Exode(s), 2013).
Sur scène, elle interprète en 2016 Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (Mélisande) avec La Petite Maison (Camille Doucet et Victor Jacob), L’Enfant et les sortilèges de Maurice Ravel (L’Enfant) ainsi que Didon et Enée d’Henry Purcell (Didon) au Théâtre du Ranelagh, avec la compagnie Maurice et les Autres (Igor Bouin).
Elle participe au projet Léon et Léonie (arrangement de chansons de Brel et Barbara) avec l’Ensemble Aedes. Elle est, en 2016, Andromache, dans Iliade l’amour, création de Betsy Jolas réalisé en partenariat avec le CNSM et la Philharmonie de Paris. Elle est également appelée à se produire en soliste au festival Les Vacances de Monsieur Haydn, au festival Musiciennes à Ouessant, au Festival Jeunes Talents à Paris, au Festival de l’IRCAM : Manifeste, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, aux Journées Ravel…
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« Chanteur hors norme, comment mieux définir Marc Mauillon ? » (Michel Parouty, Opéra Magazine 02/2017)
Par l’étendue et la singularité de son répertoire, son timbre si reconnaissable et sa diction ciselée, Marc Mauillon occupe une place toute personnelle sur la scène lyrique actuelle. Tantôt baryton, tantôt ténor, ce caméléon déploie et adapte ses couleurs au gré des musiques et des personnages qu’il rencontre. À l’opéra il est tantôt loufoque (Papageno, Bobinet de La Vie Parisienne, Mercure d’Orphée aux enfers, moine du King Arthur de Shirley & Dino, Le Mari des Mamelles de Tirésias de Poulenc, Momo de l’Orfeo de Rossi, Robert le Cochon de M.O. Dupin), divinité maléfique (la Haine dans Armide de Lully, Tisiphone dans Hippolyte et Aricie, Sorceress dans Dido & Aeneas), tragédien (rôles titres d’Egisto de Cavalli, Orfeo de Monteverdi, Pelléas de Debussy, Adonis de Blow, Pélée dans Alcione de Marais…) ou même tragédienne (Raulito dans Cachafaz de Strasnoy).
En concert, il chante aussi bien des airs de cour (Lambert, Charpentier, Bacilly…) que des petits ou grands motets français (Charpentier, Lully, Rameau, Desmarest, Campra, Couperin), du madrigal italien (Monteverdi, Gesualdo), des cantates sacrées ou profanes (Bach, Haendel, Vivaldi, Telemann, Monteclair, Clérambault), des programmes de musique médiévale ou renaissante.
Il travaille avec les chefs d’orchestre tels que W. Christie (il est Lauréat du premier Jardin des Voix de 2002), M. Minkowski, R. Pichon, C. Rousset, A. Altinoglu, J. Savall, V. Dumestre, H. Niquet, E. Haïm, L. Campellone, M. Pascal, G. Jourdain… et les metteurs en scène L. Hemleb, D. Warner, B. Lazar, I. Alexandre, R. Carsen, J. Mijnssen…
Le récital et la musique de chambre tiennent une place de choix dans son parcours. Que ce soit Machaut avec Pierre Hamon, Vivabiancaluna Biffi et Angélique Mauillon, Poulenc/Eluard avec Guillaume Coppola, les musiciens de la Grande Guerre avec Anne Le Bozec ou Peri et Caccini avec Angélique Mauillon, ces programmes questionnent toujours fortement le rapport entre musique, poésie et vocalité. En 2016, il crée Songline, un récital monodique a capella, en mouvement et en lumière.
En 2018, il s’est produit à l’Opéra Comique à Paris pour Miranda d’après Purcell (R. Pichon/K. Mitchell) ainsi que pour deux récitals. Il était également à Caen pour la reprise d’Alcione de Marais (J. Savall / L. Moaty). Il a retrouvé les Arts Florissants pour la Selva Morale de Monteverdi en tournée, les Cris de Paris pour un Israël en Egypte de Haendel au Mexique, Angélique Mauillon pour plusieurs récitals en France, en Suisse et aux Pays-Bas. Il a également chanté dans La Périchole à Salzburg avec Marc Minkowski. Il a chanté son programme Songline à Munich, Varsovie puis Rouen. Enfin, au printemps 2018 a paru un nouvel enregistrement : les Leçons de Ténèbres de Lambert (premier cycle de 1662-63) pour la première fois au disque (Harmonia Mundi).
Depuis 2014, Marc Mauillon est professeur au Pôle Sup 93 (Aubervilliers/ La Courneuve).
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Diplômé du Centre de Musique Baroque de Versailles, Renaud Bres travaille régulièrement avec l’Ensemble Correspondances (dir. Sébastien Daucé) et avec l’Ensemble Pygmalion (dir. Raphaël Pichon) avec qui il se produit dans le cadre de nombreux festivals en France (Ambronay, Chaise-Dieu, Saintes, Royaumont…), opéras (Opéra Royal de Versailles, Bordeaux, Rennes, Nancy, Théâtre de Caen…), tout comme dans le reste de l’Europe (Krakow, Dortmund, Bremen, Francfort, Antwerpen, Brugge, Amsterdam…).
Renaud se produit également en soliste avec les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain), La Rêveuse (dir. Benjamin Perrot), ou encore avec le Galilei Consort (dir. Benjamin Chénier).
C’est notamment avec l’Ensemble Pygmalion qu’il a récemment interprété le rôle de Kaifas dans La Brockes-Passion de Telemann au ICE Krakow Congress Center. Il a également été récitant et basse solo pour Les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, toujours sous la direction de Raphaël Pichon, à la Gashouder Westergasfabriek d’Amsterdam, à la Chapelle Royale de Versailles, à la Thomaskirche de Leipzig ainsi qu’au Royal Albert Hall de Londres.
En janvier 2019, Renaud a de nouveau participé à ces Vêpres à Amsterdam, Versailles et Bordeaux.
On a pu voir Renaud dans le rôle d’Ercole en novembre et décembre derniers lors de la création scénique du Ballet royal de la nuit, mis en scène par Francesca Lattuada, toujours au sein de l’Ensemble Correspondances, à l’Opéra Royal de Versailles, à l’Auditorium de Dijon et initialement au Grand Théâtre de Caen.
C’est d’ailleurs à Caen que Renaud s’est vu confier le rôle d’Holoferne dans les Histoires sacrées de Charpentier dirigées par Sébatien Daucé et mises en scène par Vincent Huguet ; il interprète de nouveau ce rôle en avril, mai et août 2018, respectivement à la Chapelle Royale de Versailles, au St John Smith Square de Londres, et pour les festivals de la Chaise-Dieu et de Sinfonia en Périgord.
Cet été, il interprétera, à l’occasion des 10 ans du Petit Festival Son ar Mein, le rôle de Dio dans il Diluvio Universale de M. Falvetti.
Enfin, il sera en août prochain au Festival Berlioz, basse soliste dans les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, avec l’Ensemble La Tempête (dir. Simon-Pierre Bestion).
Marc Busnel se produisant comme basse au sein de nombreux ensembles de musique ancienne, son répertoire s’étend du médiéval au contemporain. Il enseigne la lecture sur fac-simile au CRR de Tours. Marc Busnel aborde le répertoire de la Renaissance avec l’ensemble Jacques Moderne (dir. J.-P. Ouvrardson) durant ses études de musicologie à l’université de Tours. Parallèlement, ses études de formation musicale et d’écriture et ses cours de chant lyrique avec Pali Marinov lui permettent d’accéder à de nombreux styles musicaux. Marc Busnel débute comme professionnel avec l’ensemble Clément Janequin. Il se produit actuellement notamment avec les ensembles Musica Nova, Huelgas, Doulce mémoire, Ensemble Solistes XXI (Les Jeunes Solistes), Les Musiciens de Saint-Julien.
Il a travaillé sous la direction de J.-P. Ouvrardson, P. van Nevel, D. Visse (répertoires Médiéval & Renaissance) ; H. Niquet, M. Gester (répertoire Baroque) ; Bernard Têtu (périodes Classique & Romantique) ; M.-C. Vallin, R. Hayrabedian, P. Eotvös , S. Cambreling (musique Contemporaine). Sa spécialisation dans la période Renaissance le conduit à l’enseignement de la lecture sur fac-simile au CRR de Tours ainsi qu’à une collaboration avec le Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance de Tours pour les projets : Corpus des Messes Anonymes du XVe siècle et Atelier Virtuel de Restitution Polyphonique du programme de recherche Ricercar.