© Ken Yoshida
Considéré comme l’un des plus grands poètes du XIVe siècle, Pétrarque compose Il Canzoniere à la mort de Laure, la femme mariée, donc inaccessible, à qui il voue un amour sans égal. Les poèmes de ce recueil évoquent l’idéalisation d’un amour non partagé, d’un amour perdu et regretté, et seront mis en musique à maintes reprises. Borboni, Monteverdi, Sances et surtout D’India sont les principaux compositeurs de ce programme qui nous place au cœur du Seicento : les passions de l’âme et les sentiments humains deviennent les sujets principaux.
Soutenu par la DRAC Bretagne
Durée : 1h20
La poésie de Francesco Petrarca, d’une importance aussi grande que celle de Dante, montre la perfection de son art. L’amour porté à Laure de Sade sera la principale inspiration de son œuvre unique : Il Canzoniere.
Si cette œuvre a été mise en musique de nombreuses fois depuis le XIVe siècle, nous sommes ici au cœur du Seicento, où les passions de l’âme et les sentiments humains deviennent les sujets principaux des compositeurs. Borboni, Monteverdi, Sances et surtout D’India sont les principaux compositeurs de ce programme réunissant une nouvelle fois les musiciens trégorrois.
Violaine Le Chenadec, soprano
Adrien Mabire, cornets et direction
Manon Papasergio, viole de gambe
Yoann Moulin, clavecin
À venir
La Guilde des Mercenaires est un ensemble de musique ancienne constitué de plusieurs artistes réunis autour du cornettiste Adrien Mabire.
Originellement, une guilde désigne une organisation de solidarité regroupant des hommes et femmes ayant des intérêts communs. L’ensemble prend ce nom de « Guilde » pour définir ces musiciens de plusieurs horizons mettant en commun leurs connaissances pour jouer la musique des XVIe et XVIIe siècles.
Ayant la volonté de faire sonner au maximum de leurs possibilités les « hauts instruments », La Guilde des Mercenaires est composée de chanteurs à la voix timbrée et d’instrumentistes vaillants.
L’ensemble s’attache à jouer la musique ancienne dans un résultat emballé et virtuose, entretenant l’héritage légué par les musiciens de l’époque du Seicento, tout en prenant en compte les spécificités de notre temps. Ses enregistrements ont été salués par la critique au niveau international. Le dernier, paru en 2022, comporte l’intégrale des Canzoni de Girolamo Frescobaldi.
Basé en Bretagne, et faisant appel à des artistes de toute l’Europe, La Guilde est constituée de musiciens formés dans les plus grandes écoles. Par la personnalité des artistes qui la composent, l’ensemble s’impose dans le paysage de la musique ancienne comme un ensemble dynamique.
Né au sein d’une famille de musiciens vivant à Caen, Adrien Mabire suit un cursus classique en trompette moderne auprès de Stéphane Bellenger.
Sa rencontre avec Hervé Andéol et son attirance pour la musique ancienne le pousse à la découverte des instruments à vents de la Renaissance et de la période baroque. Il les étudie avec Serge Delmas (cornet à bouquin), Jean-François Madeuf (trompette naturelle) et Elsa Frank (flûte à bec).
Il participe pendant plusieurs années aux productions de différents ensembles tels que Artaserse, Le Poème Harmonique, The Monteverdi choir and orchestra, Oltremontano, Le Concert Spirituel, Ricercar Consort, L’Orchestre des Champs Elysées, Anima Eterna …
En dehors de ses activités d’artiste, il enseigne le cornet à bouquin et la trompette baroque dans différentes académies et institutions internationales.
Issue du CRR de Rennes et du CNSMD de Lyon, Violaine Le Chenadec se voit rapidement confier, à l’opéra de Rennes notamment, des rôles de premiers plan, tels que les rôles de Barberine (Mozart), de Gretel (Humperdinck), ou encore de Sœur Constance (Poulenc). Toujours à Rennes, elle a participé à la création scénique de la Petite Messe Solennelle de Rossini en partenariat avec la Fabrique Opéra.
Ces dernières années, elle a pris part à quelques productions marquantes : Orfeo de Rossi sous la direction de Raphaël Pichon, Histoires Sacrées de Marc Antoine Charpentier, puis le Ballet Royal de la nuit au sein de l’Ensemble Correspondances de Sébastien Daucé.
Dans la musique Oratorio, elle est soprano solo dans La Création de Haydn et la Messe en Ut de Mozart que complète un Agnus Dei signé Eric Tanguy avec l’ensemble Mélisme(s).
Avec les Arts Florissants, elle est soprano solo dans le Gloria et les Vêpres de Vivaldi, sous la baguette de Paul Agnew. Avec l’ensemble Pygmalion, elle chante la deuxième partie soprano de la Passion selon Saint Matthieu de Bach.
Enfin, elle collabore régulièrement avec d’autres ensembles tels que le Concert Spirituel, la Guilde des Mercenaires, le Banquet Céleste, Concerto Soave ou le Concert de l’Hostel-Dieu.
Soutenu par la DRAC Bretagne