© RIMAT / Lison Beaucé / DNMADE Graphisme Savina
Dans son ouvrage Le Livre du courtisan (1528), Baldassare Castiglione nous parle de la nonchalance étudiée que doit afficher le courtisan dans l’exécution d’une tâche ou d’une activité même difficile. Ce concert est une invitation à plonger dans l’univers baroque italien, caractérisé par la recherche de contrastes soulignés et par une expressivité débridée, masqués par l’élégance typique de la « sprezzatura ».
Solange Durieux, violon
Gaspard Unger, flûte à bec
Matthieu Lainé, clavecin
Jeanne Coppey, soprano
À venir
Le Département de Musique Ancienne du CRR de Boulogne-Billancourt compte aujourd’hui une centaine d’élèves parmi lesquels plusieurs étudiants du Pôle supérieur Paris – Boulogne-Billancourt.
Plusieurs disciplines instrumentales y sont enseignées : La flûte traversière baroque Valérie Balssa, la flûte à bec Maud Caille-Armengaud et Marion Le Moal, le violon baroque Stéphanie Paulet, la viole de gambe Nima benDavid, le luth Miguel Henry, la basse-continue Frédéric Michel , le solfège ancien Agnès Retailleau, l’analyse et l’écriture des répertoires anciens Constance Luzzati et le clavecin Eloy Orzaiz qui en assure également la coordination (ainsi que la co-coordination du DMA du Pôle supérieur PSPBB avec Jean Christophe Revel).
Plusieurs disciplines complémentaires y sont proposées :
La danse baroque, la musique de chambre, l’ornementation des XVII e et XVIII e siècles, l’accord, un atelier vocal baroque, la paléographie musicale etc.
Au cœur de ses priorités le CRR de Boulogne-Billancourt sollicite régulièrement la présence de spécialistes pour donner conférences et classes de Maître. C’est ainsi que le CRR a accueilli Ton Koopman autour de la thématique du « Stylus Fantasticus », Amandine Beyer pour une semaine de travail consacrée à Arcangelo Corelli, Pierre Hantai à l’occasion d’une Classe de Maître sur la musique des virginalistes, Philippe Allain Dupré pour faire découvrir la flûte traversière Renaissance, Andreas Staier pour célébrer le 400ème anniversaire de la naissance de Johann Jacob Froberger, Jean-Denis Monory pour approfondir le rapport poésie et musique, Kenneth Weiss pour parcourir avec les étudiants Le clavier bien tempéré de J. S. Bach et Marco Mencoboni pour s’imprégner de la musique italienne du Seicento. Cette année Cécilia Gracio-Moura estde nouveau invitée à faire revivre le lien intime qui existe entre la danse et la musique baroque grâce aux improvisations des étudiants du DMA.
Eloy ORZAIZ
Responsable du DMA